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L’énergie, un pilier important au développement durable.

Au Burundi comme ailleurs, l’énergie constitue un facteur de production fondamental pour un développement durable dans toutes ses dimensions (économique, sociale et environnementale). La disponibilité en énergie sous toutes ses formes pour un pays offre un éventail de services qui facilitent la vie des communautés en les libérant de certaines tâches pénibles et répétitives dans plusieurs secteurs socio-économiques (éducation, santé, sécurité alimentaire), facilite l’accès aux technologies de communication ou encore l’amélioration des activités agricoles et d’autres services pour booster leur productivité.

Cependant, certains phénomènes naturels dus au changement climatique ainsi qu’un ralentissement considérable de la croissance économique suite aux effets de la guerre civile qui a duré plus d’une décennie constituent un véritable défi pour la transformation énergétique, ce qui constitue un handicap majeur d’évolution au niveau de grands secteurs de consommation énergétique (l’industrie et les transports, usages domestiques, commerce, transformation agro-alimentaire, etc.). Ainsi dans les milieux ruraux par exemple, seul un très faible pourcentage de population trouve un accès aux services électriques. Ceci démontre l’existence d’un lien étroit entre la croissance économique et la consommation énergétique. Le lien entre l’énergie et l’eau joue aussi un rôle potentiellement important. Par ailleurs, la croissance démographique et économique entraine également une hausse générale des besoins en eau.  De ce fait, la hausse de la demande d’eau destinée à d’autres usages ainsi que les modifications des ressources hydriques dues au changement climatique peuvent engendrer de nouveaux défis énergétiques.

Au Burundi, l’énergie et le développement économique soulèvent d’importantes questions à l’échelle nationale. Les besoins énergétiques actuels et à venir des millions de personnes ne sont pas satisfaits et le développement économique nécessaire entrainera probablement une hausse de la demande en énergie. Les liens entre l’énergie, la politique et l’économie restent donc subtiles et complexes. La capacité de production de l’énergie électrique au Burundi reste insuffisante malgré un excellent potentiel solaire. Toutefois les mesures que le gouvernement a prises sont réalisables, concrètes et permettront peut-être d’atteindre les objectifs de croissance économique. Ainsi, SESMA-Burundi (Solar Electricity Services with Microgrids Africa), un projet conçu et réalisé par le gouvernement en collaboration avec ses partenaires prévoit la construction de nombreuses centrales hydroélectriques afin de venir aux besoins croissants des zones rurales. Ce projet une fois complètement réalisé permettra au pays de relever le défi en énergie électrique. Il s’agit notamment de la centrale de Jiji-Mulembwe (49.5MW) en province Bururi, la centrale de Ruzibazi (15MW) en province de Rumonge, la centrale Kabu 16 (20 MW) en province de Cibitoke, la centrale hydroélectrique régionale de Rusumo Falls (26,5 MW coté Burundi), etc. Toutes ces centrales hydroélectriques s’ajoutent à celles déjà existantes (Rwegura, Ruzizi, etc). Avec la production de l’énergie hydroélectrique qui proviendra des centrales électriques, le pays s’approvisionnera de plus de 100Mw supplémentaires. http://burundi-eco.com/construction-de-differentes-centrales-hydroelectriques-les-travaux-sont-a-un-rythme-satisfaisant/amp/ )

Barrage hydroéléctrique de Rwegura
Barrage hydroéléctrique de Rwegura

L’initiative du gouvernement de promouvoir le secteur énergétique surtout l’énergie électrique est un indicateur qui montre que notre gouvernement vise un développement rapide et durable. Ceci s’inscrit par ailleurs dans la politique économique du parti CNDD-FDD réalisé à travers le plan national de développement (PND 2018-2027) qui se veut être le fondement d’une croissance forte et inclusive afin de permettre au Burundi d’atteindre, à l’horizon 2027, le niveau des pays émergents. Une production suffisante en énergie électrique garantira l’accès aux services de qualité et facilitera la performance dans les services sociaux publics et privés (hôpitaux, centres de santé, écoles, l’éclairage publique, etc.), permettre aux petites, moyennes et grandes entreprises et coopératives d’être plus productives.

Ainsi, l’effort et la rigueur conjugués par le gouvernement du Burundi dans le secteur énergétique à travers des innovations techniques pour rentabiliser la production de l’énergie électrique et assurer sa protection (installation des compteurs électriques  intelligents au sein de la REGIDESO, suivis des travaux de constructions des centrales hydroélectriques en cours de construction, actes pour décourager les fraudeurs de courant etc.) témoignent d’un courage hors du commun des nouvelles autorités en charge de ce secteur.

Pour terminer, le Burundi suit une nouvelle trajectoire de forte croissance qui permettra de réduire considérablement les inégalités sociales et la pauvreté dans les zones rurales et urbaines grâce à sa politique et sous la direction du parti CNDD-FDD. Cependant, le développement continu du secteur de l’énergie, qui est l’un des piliers de la transformation structurelle de l’économie nationale, assurera une croissance forte, durable et inclusive, créera des emplois décents pour tous et améliorera le bien-être social.

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