Les Travaux de Développement Communautaire: un moteur de développement durable et de cohésion sociale dans le pays
Les Travaux de Développement Communautaire sont considérés comme une base du moteur des projets d’intérêt collectif réalisés pour le bien-être de la population et pour permettre à la population de vivre dans un milieu plus équitable, en bonne santé et en respectant la protection de l’environnement.
Au Burundi, les travaux de développement communautaire sont organisés chaque semaine par l’administration. Dans le but d’assurer la réussite de projets durables, chaque citoyen burundais est invité à participer physiquement à ces activités. Institués en 2006 par Feu Son Excellence Nkurunziza Pierre, les travaux de développement communautaire constituent l’un des piliers de la politique socio-économique du Burundi.
Aujourd’hui encore, sous le leadership de S.E. le Président Ndayishimiye Evariste, le gouvernement burundais redynamise les travaux communautaires pour faire face aux effets de l’inaccessibilité aux services et aux ressources de base de la vie.
Un programme national actuel de redynamisation des travaux de développement communautaire est un modèle permettant à la population de prendre en charge le développement durable tout exerçant des projets profitables à tous dont les missions répondent au bien commun des générations actuelles et futures. Pour satisfaire les besoins actuels et futurs, l’administration est ainsi obligée de mettre un accent sur la planification et l’exécution des projets essentiels prioritaires tenant compte des intérêts et des limites des capacités techniques, économiques et organisationnelles de la société concernée.
Dans notre Burundi, soutenu par les leaders politiques et administratifs, les travaux de développement communautaire sont réalisés dans l’intérêt de tous les membres de la communauté burundaise. Cette action communautaire collective contribue ainsi à l’auto-développement et à la cohésion sociale. Aux termes d’une responsabilité collective et de mobilisation générale de toutes les forces vives de la Nation, cette pratique donne une bonne occasion aux leaders burundais d’inviter toute la population à s’atteler aux travaux d’auto-développement dans le but de susciter leur solidarité, leur esprit patriotique et leur participation dans la réalisation des objectifs de développement durable autour des grandes priorités du pays.
Se concentrant sur l’engagement communautaire, le gouvernement burundais met en place des politiques qui prennent en compte les enjeux environnementaux, économiques et sociaux et poursuit les activités de développement axées sur l’autonomisation des communautés burundaises. Dans un engagement collectif, les administratifs et la population répondent à des besoins urgents de la construction et de l’entretien de routes, des écoles, des centres de santé, des hôpitaux, des points d’eau potable publics, des stades et de traçage de courbes de niveaux.
L’érosion, le changement climatique et la perte de biodiversité sont une menace pour le développement durable du pays. Dans le but d’encourager la population à prendre en compte les problématiques environnementales en générale et la lutte contre les changements climatiques en particulier, le gouvernement et le parti au pouvoir CNDD-FDD, les différentes associations et les groupements de la population mettent en œuvre les différents projets du développement communautaire soit au niveau local, soit au niveau national. Ils s’agissent par exemple le projet de reforestation nationale qui s’étend sur 7 ans “Ewe Burundi urambaye” du Gouvernement du Burundi dans les 18 provinces du pays y compris la mairie de Bujumbura et le projet du parti CNDD-FDD de plantation de 20 millions de plants d’arbres au niveau de toutes les collines et tout au long des routes d’ici deux ans.
Ces projets écologiques concernent le reboisement sur les espaces publics et sur l’octroi gratuit des plants d’arbres agro-forestiers aux citoyens pour qu’ils les plantent dans leurs propriétés. Ils sont consacrés aussi à la protection des bordures des rivières et des zones tampons des lacs par la plantation des bambous.
En conclusion, il est ainsi très important d’encourager davantage les gens adultes, jeunes et enfants à s’organiser à travers les travaux de développement communautaire de toutes formes visant à promouvoir l’inclusion sociale et le développement collectif.
Les idées exprimées dans cet article sont personnelles et n’engagent que l’auteur.
