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Le tourisme au Burundi – Comment rendre dynamique le secteur touristique au Burundi?

Le Burundi, un pays de 27.834 Km2 situé à cheval sur l’Afrique centrale et sur l’Afrique de l’Est, occupe une position géographique diversifiée très enviable. Le Burundi est :

  • au cœur de l’Afrique, sur la crête du Congo et en amont du fleuve Nil ;
  • au centre des grandes communautés régionales (CEEAC, CEPGL, COMESA, EAC) et internationales ;
  • à l’emplacement de la source la plus méridionale du Nil ;
  • à cheval de deux grands bassins versants de l’Afrique : le bassin versant du fleuve du Congo se déversant dans l’océan atlantique et le bassin versant du fleuve Nil se déversant dans la mer méditerranée ;
  • à l’extrémité nord du lac Tanganyika, un lac contenant un grand réservoir d’eau douce libre de surface du monde. C’est certainement possible de promouvoir les activités touristiques durables dans le lac Tanganyika, surtout qu’un vent doux du lac Tanganyika permet de pratiquer des sports nautiques, de la pêche, de la plongée sous-marine, du transport, etc.

Quant au patrimoine touristique, le Burundi est doté d’une grande richesse en faune, en flore, en culture et en art. En fait, le Burundi est un pays :

  • à végétation toujours vivace;
  • avec un relief de formes différentes; Entre autre le relief est composé de la Crète Congo-Nil, des plateaux centraux de Mirwa, de la plaine de l’Imbo et des dépressions de Bugesera et du Moso;
  • des célèbres tambours du patrimoine mondial de l’UNESCO;
  • des valeurs culturelles et universelles de l’humanité(Ubuntu);
  • des croyances religieuses monothéistes;
  • de la production du thé et du café de qualité et goût très appréciables.

Au Burundi, les visiteurs peuvent visiter et observer des sites touristiques composés :

  • Des monuments naturels: les chutes de la Karera, la faille des allemands, les chutes de Gasumo de Mwaro;
  • Des parcs nationaux: le Parc National de la Ruvubu, le Parc National de la Rusizi, le Parc National de la Kibira;
  • Des réserves naturelles : la Réserve Naturelle Forestière de Bururi, la Réserve Naturelle Forestière de Rumonge, la Réserve Naturelle Forestière de Vyanda, la Réserve Naturelle gérée du lac Rwihinda (le lac aux oiseaux), la Forêt Naturelle de Kigwena;
  • Des musées : le Musée National de Gitega (historique et ethnologique), le Musée vivant de Bujumbura (la faune, la nature et la culture), le Musée Géologique du Burundi situé à Bujumbura;
  • De la faune diversifiée et composée : des hippopotames et crocodiles du lac Tanganyika, le varan du Nil, des buffles du cap ( dans le parc de la Ruvubu), des antilopes du parc de la ruvubu, des chimpanzés de la réserve de Bururi, etc.;
  • Des eaux thermales aménagées de Mugara.

Malgré tout cela, le secteur touristique burundais est presque inexploité par les Burundais. Et il reste ainsi un mystère pour les visiteurs étrangers. La fréquentation de tous ces sites demeure en particulier faible alors qu’ils devraient attirer les touristes étrangers et les locaux à découvrir ces zones de détente confortable.  Ainsi, quelques défis considérables à relever sont :

  • Le manque de publicités qui fait défaut: les professionnels de marketing touristique ne sont pas suffisamment qualifiés ou n’existent presque même pas, d’où nos sites touristiques restent inconnus;
  • Une mauvaise qualité des infrastructures de base : les routes vers les lieux touristiques sont mal entretenues et ne sont pas du tout confortables ou n’existent même pas dans certains endroits ce qui entrave les déplacements des touristes désirant se rendre sur les lieux;
  • Des lieux touristiques mal aménagés: certains nécessitent une réhabilitation;
  • Un manque d’appel à l’investissement dans le secteur du tourisme : Seuls quelques Burundais ou investisseurs étrangers veulent investir dans le tourisme. De tous ces défis, il est nécessaire de prendre des mesures augmentant le niveau de la fréquentation touristique au Burundi.

Dans cet optique, des efforts qui méritent d’être soutenus par le gouvernement sont entre autres:

  • l’intensification des publicités;
  • la prise des mesures facilitant l’obtention des visas touristiques moins chers;
  • la formation qualitative des professionnels du secteur du tourisme;
  • la promotion des investissements;
  • la construction, la réhabilitation et les entretiens réguliers des complexes des infrastructures confortables de qualités remplissant les normes internationales : des routes, des aéroports, des hôtels, des campings, des marchés, des églises, des piscines, des musées, des stades, des monuments, des postes de sécurité, des réseaux de caméras de surveillance, des réseaux internet, des réseaux électriques, des centres de recherche et de la promotion des innovations touristiques.

 A travers l’Office National du Tourisme (ONT) du Burundi, les ambassades et consulats, le Burundi pourrait inciter les visiteurs, les partenaires et les investisseurs touristiques en organisant les journées de la culture et du tourisme au Burundi avec des expositions des œuvres d’art, de culture et de la nature. Pour dynamiser le tourisme, le gouvernement devrait s’engager dans des actions de digitalisation des services touristiques et du développement des produits touristiques liés à la biodiversité. De plus, il devrait prendre des mesures garantissant la facilité et la sécurité des visites des vacanciers nationaux et étrangers souhaitant passer leurs vacances au Burundi.

Ainsi, le tourisme une fois promu pourrait être l’un des moteurs du développement durable de l’économie du pays en le procurant des impôts, des taxes et des devises étrangères.

Les idées exprimées dans cet article sont personnelles et n’engagent que l’auteur.

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One Comment

  1. Je m’appelle nellynadia hakizimana jeune entrepreneur dans le tourisme,notre agence est déjà créé ,on est dans les préparatifs du lancement des activités merci pour l’article,le tourisme burundais manque du marketing et la digitalization mais bientôt on fera nos mieux pour corriger les erreurs des aînés merci bcp

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