LE BURUNDI AVANCE VERS LES ELECTIONS DE 2020
Elections présidentielles de 2015
Depuis 2015, le Burundi a fait face à une situation difficile causée par certains de ses enfants qui se sont transformés en loups pour déstabiliser leur cher pays. Ces derniers sont en grande partie constitués des politiciens et acteurs politiques, ainsi que d’autres se réclamant de la société civile, et bénéficient d’un appui multiforme de la part de certains pays occidentaux. Leur objectif ultime était d’accéder au pouvoir par tous moyens, oubliant que la seule façon d’y parvenir est la voie des urnes.
Pour masquer leur plan macabre, ils prétextent un mandat présidentiel qu’ils jugeaient non constitutionnel malgré l’arrêt de la cour constitutionnelle. Nul burundais digne de son nom ne pourra jamais oublier les événements meurtriers organisés par ces détracteurs qui ont endeuillé le pays et provoqué des mouvements de pas mal de réfugiés. On citera l’insurrection débutée le 26 avril 2015 et le coup d’état manqué du 13 mai de la même année.
Grace à la solidarité des burundais épris d’esprit patriotique et démocratique, tous leurs plans ont échoué et par conséquent, toutes les élections qui étaient prévues ont eu lieu en bonne et due forme. Aujourd’hui sur toute l’étendue du territoire national, toutes les institutions sont en place.
Une autre victoire récemment enregistrée est la réussite des élections référendaires du 17 mai 2018 qui ont conduit à la mise en place de la nouvelle constitution. Comme il n’est un secret pour personne, ces élections ont été caractérisées par la transparence et la sérénité exemplaires. Ces élections sont considérées comme un acte positif vers le renforcement des principes démocratiques par les Nations Unies, pouvons-nous le lire dans un rapport du 09 aout 2018 de l’un des émissaire de l’ONU Monsieur Michel KAFANDO qui invite également l’opposition burundaise à se ressaisir et à œuvrer à la consolidation de la paix.
Lors de la promulgation de la nouvelle constitution à Bugendana, l’annonce du président de la République qu’il ne sera pas candidat en 2020 a pris de court ceux qui battaient campagne pour le « NON » arguant que la nouvelle constitution est amandée pour permettre au Président actuel de s’éterniser au pouvoir. Ils ont eu une belle leçon. Une leçon de démocratie. Il l’a annoncé, il va le respecter.
«Contrairement aux rumeurs des ennemis du Burundi, je voudrais annoncer que la nouvelle Constitution n’a pas été mise en place pour Nkurunziza, mais pour le bien du pays. Je suis prêt à soutenir le nouveau Président de la République qui sera élu en 2020 »
. Une phrase qui a bouleversé les plans des radicaux car 2020 n’était pas dans leurs viseurs.
La signature de la feuille de route par les partis et acteurs politiques en date du 03 aout 2018 à Kayanza et la mise en place d’une nouvelle CENI constituent de faits marquants en vue des élections de 2020.
Cette feuille de route est perçue comme une importante contribution au renforcement du processus démocratique au Burundi étant donné qu’elle permet dorénavant à toutes les parties prenantes d’agir conformément à la nouvelle constitution et au cadre légal des élections qui sera établi.
Vu le pas déjà franchi et la dynamique positive de ces derniers jours couplé par l’engouement déjà affiché par la population à contribuer pour les élections de 2020, certainement que le burundi avance vers des élections inclusives, crédibles, transparentes et apaisées.
Vive la république du Burundi,
Vive le Burundi souverain et Indépendant,
Vive les Burundais épris de paix.
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