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Pourquoi tant de bruit sur le référendum du 17 Mai ?

 
Le gouvernement du Burundi a entrepris un processus de révision de la constitution en 2017. Le projet de la nouvelle constitution sera soumis au référendum ce 17 mai 2018. Depuis, il s’observe un acharnement médiatique de la part des opposants soutenus par certains pays occidentaux. Il s’agit de la constitution du Burundi à laquelle seul le peuple burundais a le dernier mot et sous aucun prétexte personne n’a le droit d’interférer.

Faut-il dire qu’on manque du respect au peuple burundais ?

Tous les Etats souverains sont régis par des lois mises en place par le peuple concerné. Ces lois sont mises à jour chaque fois que le besoin se présente, et ce, sans aucune intervention extérieure. S’ingérer dans le référendum de la constitution d’un pays souverain revient à mettre en cause sa maturité politique et sa souveraineté.

En tant que citoyen aspirant aux idéologies démocratiques de tout peuple je suppose qu’il soit primordial de respecter le choix souverain de chaque pays dans la gestion de ses affaires internes.

Je me demande quelle démocratie devrait être au Burundi, quand certains tentent de nous priver de notre droit inaliénable : le droit de vote est un droit pour chaque citoyen lui permettant de participer à chaque décision de la vie du pays, notamment la constitution. Dans certains pays on change la constitution et personne n’en parle, mais soit ! c’est leur droit souverain. Les exemples sont légions, et toute la communauté internationale est restée bouche bée pour la plupart de ces pays, mais quand il s’agit du Burundi où le peuple veut être maître de son propre destin, certains medias et organisations internationales au service du néocolonialisme se lancent dans l’alarmisme.

Ici il sied de se demander si c’est l’occident qui choisit nos dirigeants. Le peuple burundais a tant vécu et fait face à des situations chaotiques lui infligées. Le Burundi a acquis une maturité et n’est pas prêt à rater la chance de saisir son avenir en main juste à cause du brouhaha et les pressions des médias.

Tous ces détracteurs doivent laisser le peuple Burundais être maître de son destin comme il est d’usage dans tous les pays et de bien respecter la souveraineté du Burundi conformément aux textes internationaux. Il est pertinent de bien vouloir arrêter de prêter oreille à un groupe de putschistes qui servent aux intérêts des puissances néocoloniales mais plutôt faire valoir le bon sens et encourager le peuple burundais qui travaille dur pour asseoir la cohésion sociale et parvenir à un développement durable.

 

Les opinions exprimées dans ce contenu n’engagent que la responsabilité de l’auteur.

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